précédent suivant 13:44 Philippe Simon, Tu peux crever (20'00, 1972)

"Enfant… tu viens au monde dans l'ignorance des principes, des lois, du pouvoir,…enfant, la seule école que tu connaisses c'est celle de la négation immédiate, radicale, inventive de tout ce qui n'est pas toi, la seule réalité que tu partages c'est ta survie et le reste n'a vraiment aucune importance ! " Balançant entre Rousseau, le mythe du bon sauvage et Willhem Reich, Philippe Simon découvre que si les demandes sont insatisfaites, les désirs sont indestructibles. (Jean-Michel Vlaeminckx, Cinergie.be)

"Dans la joie, dans la fête amoureuse" précise le cinémalandrin, étranglons les geôliers !, sulfatons les politiciens!, empalons les parents répressifs!, mangeons les patrons! Destiné qui mieux est aux mouflets, auxquels il recommande l'usage, entre autres, du P38 et de la dynamite..." (Noël Godin)

Pamphlet révolutionnaire enragé et expérience contemplative structurelle : un colis surprise en deux parties, envoyé de la Belgique des années 1970 !

"Si Philippe Simon fait youpitamment partie des très très rares vrais dangers publics de l'écran, c'est parce que a) ses pellicules incitent au meutre, b) le cinéma n'est pour lui comme pour Jacques Vaché qu'une "sottise"." (Noël Godin)

Anarchiste du cinéma devenu marcheur au long cours, Philippe Simon a tracé sa voie dans le réel aux quatre coins de la planète. Trempée dans ce sillon ou vouée aux œuvres en marge, sa plume est toute aussi réputé. En Cévennes, il est le promoteur des écritures documentaires et il s'attache à créer des événements qui lui ressemblent : collectifs, chaleureux, ouverts et autogérés.